Satisfait après le match nul du Stade Brestois contre Leverkusen, l’entraîneur Éric Roy a même exprimé quelques regrets de ne pas avoir su capitaliser le temps fort brestois. Il fait de la qualification un objectif.
Ce match nul a-t-il un goût de victoire ?
Malheureusement, ce n’est qu’un point, donc on ne peut pas parler de victoire (sourire). Mais, sur l’ensemble du match, je suis très content de ce qu’on a proposé. Même si le début de match a été compliqué, on a eu une grosse période en deuxième mi-temps, d’au moins vingt-cinq minutes. Je suis fier de mes joueurs, parce qu’on a réussi à revenir au score avant la mi-temps, puis à bousculer cette équipe en deuxième période. Donc ce n’est pas une victoire, mais c’est un match vraiment encourageant pour la suite.
La montée en puissance de vos joueurs est-elle plutôt mentale ou tactique ?
Un peu des deux. C’est aussi de l’engagement, de l’attitude dêtre près de l’adversaire, le mettre sous pression… Quand tu as des grands joueurs en face et que tu leur laisses moins de temps pour respirer, tu peux parvenir à inverser le rapport de force. Le seul petit regret, c’est de ne pas avoir pu concrétiser ce bon moment, cette période où on aurait pu faire la différence. Sortir de ce match avec le nul reste une belle satisfaction.
Vous disiez être toujours à la recherche d’un match référence en Ligue 1, en voici un troisième en Ligue des Champions…
Sur le dernier match contre Rennes, c’était quand même pas mal, même si on a manqué d’efficacité. Mais oui, il y a peut-être un petit supplément d’âme dans cette compétition. On sait qu’en Ligue des champions, il y a l’aspect physique mais aussi l’aspect psychologique. On y laisse beaucoup d’énergie.
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